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3 mars 2017

3.04-Mexique 2

De Cancun à Chetumal, Ciudad Del Carmen, Palenque, San Cristobal de las Casas, Villahermosa, Tlacotalpan.

Du 08 au 15/02/2017.

Nous avons quitté Cancun  par la route qui longe la mer et descend jusqu’à Chetumal, à la frontière du Belize. A la sortie de Cancun, la voie rapide passe entre la mer et une lagune. Les deux côtés sont bordés d’immeubles ultra modernes et de marinas, destinés à l’accueille des touristes fortunés. Côté lagune, de nombreux  panneaux mettent en garde contre le danger que présente la présence des caïmans.

Nous avions prévu de nous arrêter sur quelques plages, le long de cette route, pour nous baigner et faire du snorkeling. Mais finalement, les lieux étant devenus ultra touristiques jusqu’à Tulum, nous y avons renoncé. Nous nous sommes tout de même arrêtés à Paamul Beach pour notre étape du soir. En fait, c’est une plage privée, fermée et sécurisée réservée aux touristes, surtout américains, mais il y a une petite aire de camping. Nous sommes repartis le lendemain après une petite baignade avant de nous arrêter près de Tulum pour voir Le Grand Cenote et, malgré le monde présent y prendre, à nouveau, un bain.

L’après-midi nous sommes allés jusqu’à Palenque en passant par Conhuas et Ciudad Del Carmen, sur la côte. Le bord de mer est plutôt décevant. On aperçoit, des plateformes en mer pour l’extraction du pétrole, activité essentiel de cette région industrielle. Côté intérieur, On longe une grande lagune et une grande zone marécageuse infestée de moustiques. A Palenque, nous nous sommes rendus sur le site archéologique préhispanique du même nom. Visite intéressante de ces ruines, qui sont un peu différentes des précédentes, dans un bel environnement. On y a entendu, cette fois encore, les singes hurleurs, ainsi que dans le camping proche où nous avons passé la nuit.

Pour l’étape suivante, qui nous a conduit à San Cristobal de las Casas, nous avons pris la route 199 qui traverse une partie du Chiapas. En cours de route, nous nous sommes arrêtés pour voir l’une des cascades qui jalonnent le trajet, celle de Misol-Ha. Compte tenu qu’il faut à chaque fois payer l’entrée d’un parc, puis l’accès à la cascade, nous en sommes restés là. La route s’est avérée très sinueuse et, de plus, en mauvais état à son début puis ensuite couverte d’une multitude de ralentisseurs plus cassant les uns que les autres. Il nous aura fallu la journée pour couvrir les 200 km et nous avons apprécié de pouvoir profiter d’un camping correct en arrivant à San Cristobal. On y a rencontré 2 familles françaises qui voyageaient en camping-car avec leurs enfants.

Le lendemain, nous avons visité cette jolie ville très touristique et, l’après-midi après avoir fait un tour au marché, nous avons rejoint Tuxtla Guttiérrez par une voie rapide pour y être le soir.

Le lendemain nous avons pris au Nord de Tuxtla une petite route, qui mène à un barrage après une vingtaine de km, pour avoir un petit aperçu du Cañon del Sumidero. Ce dernier se visite aussi en bateau, mais l’aller-retour fait 4h, un peu trop pour nous. L’après-midi, nous sommes  remontés par la route 187 pour revenir sur Villahermosa afin d’y voir les vestiges Olmèques du musée de La Venta. En fait, ceux-ci ont été découverts un peu plus à l’Ouest, au lieu dit La Venta, et ont été déplacés pour laisser le champ libre à l’exploitation du pétrole. Ils sont exposés à Villahermosa dans un très agréable parc ombragé où on peut également voir quelques animaux, caïmans et koati Les Olmèques sont une civilisation précolombienne qui s’est épanouie de -1200 à -500 avant J-C et qui ont laissé de belles sculptures, en particulier des têtes géantes.

Notre étape suivante a été Tlacotalpan où nous ne sommes arrivés que le surlendemain, après une nuit sur le parking d’un hôtel et un peu de pluie. La dernière  partie du trajet, qui emprunte la route 175 vers la mer, suit le fleuve Papaloapan. C’est une zone de culture de cannes à sucre. Une usine de traitement de la canne reçoit les « trains de cannes », attelage d’1 tracteur avec 6 remorques, difficile à doubler car l’ensemble dépasse les 40 m. Avec la pluie de la nuit la route, aux abords de l’usine, était totalement recouverte de boue, amenée par les trains de cannes au sortir des champs.

Tlacotalpan est un charmant village qui a gardé son aspect colonial, avec des maisons de toutes les couleurs, et une ambiance calme et paisible. Nous y avons rencontré un couple de français de notre génération qui voyage avec un Defender 110 équipé d’une cellule, plus confortable mais aussi plus volumineuse que la notre. Eux, comme la plus-part des voyageurs que nous rencontrons, descendent vers le Sud alors que nous remontons vers le Nord. Après avoir déjeuné ensemble dans un restaurant au bord de l’eau, nous avons rebroussé chemin pour repartir, à l’opposé, sur la même route 175, vers Oaxaca. La route, dans sa 1ère partie, est en plaine, bordée de champs de cannes à sucre et empruntée par les trains de cannes. Ensuite elle devient sinueuse et commence à grimper. Les champs de cannes font place à une végétation luxuriante et on atteint une altitude de plus de 2000 m. Sur une troisième partie la route, toujours en altitude, traverse une forêt de pins puis, après être un peu redescendue, offre un paysage sec rappelant certaines région d’Espagne ou du Maroc à l’approche d’Oaxaca.

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