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9 octobre 2015

2-BRESIL du 30/09 au 03/10/2015

 

De Oiapoqué à Belèm

 La police fédérale nous donne un visa de 3 mois. Ce sera tout pour les formalités. Pas de contrôle des services des douanes ou de la santé, d’après les policiers, ce qui confirme les dires du personnel de la barge.

 Nous quittons vers midi Oiapoqué, direction Macapa sur l’Amazone, à 560 km dont 120 de piste. Quelque passages avec des beaux « nids de poule » mais dans l’ensemble nous avons bien roulé pour faire étape 120 km avant Macapa, à Ferreira Gomes. Nous avons bivouaqué en ville, devant une petite préfecture, face un poste de police. Le matin, départ de bonne heure pour un arrêt toilette et petit déjeuner plus loin sur la route.

 A 10h 30 du matin nous étions à Macapa ou, plus exactement, à Santana port de départ des bateaux pour Bélem, 10 km à côté. Nos recherches, pour un départ le jour même, auprès des principaux transporteurs n’ayant pas aboutis, nous allons vers le port et tombons sur des rabatteurs qui nous trouvent une place sur une barge qui part à 18 h. Nous négocions le prix à 350 €. Nous embarquons les derniers vers 17 h, en marche arrière sur 2 grosses planches. La manœuvre, bien dirigée, ne pose pas de problème. Nous mangeons et dormons dans notre Azalaï sous les regards amusés des autres passagers, installés à un niveau supérieur où sont alignés leur hamac. Nous sommes un peu secoués au départ et en fin de parcours, dans les bras les plus larges de l’Amazone.

Par contre, les bras plus étroits sont calmes et offrent un spectacle intéressant de la vie sur le fleuve. Toutes sortes d’embarcations y circulent, de jours comme de nuit. Des petites avec un long arbre d’hélice presque horizontal, comme en Thaïlande, mais aussi des pirogues en bois qui avancent à la pagaie, des barges comme la notre, des chaloupes plus ou moins grosses qui transportent passagers et marchandises. Des scieries, installées sur les bords du fleuve, participent à l’activité.

Notre bateau s’est arrêté plusieurs fois, de jour comme de nuit, aussi bien pour livrer de la marchandise que pour prendre ou débarquer des passagers, dans une grosse bourgade ou un tout petit village.

 En milieu de matinée nous avons été surpris, en approchant de Belém, par le contraste de cette ville, devenue gigantesque, avec ce que nous avions vue précédemment.  Le débarquement s’est effectué dans une zone périphérique réservée aux transporteurs fluviaux. Encore une fois, des grosses planches, quelques cales et beaucoup de manœuvres nous ont permis de mettre notre Azalaï sur la terre ferme.

 

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