Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
AniBer en 4x4 aux Ameriques
Derniers commentaires
Publicité
Archives
13 février 2016

8-ARGENTINE 3 du 25 janvier au 15 février 2016

De la Patagonie Argentine à Buenos Aires par la côte Est

Après le parc des Arboles de piedra, nous sommes repartis vers le littoral pour rejoindre, en bord de mer, Bahia Bustamente, un site où se trouve une hacienda privée qui pratique la culture  d’algues et reçoit également des groupes de touristes. Les motor-homes y étant gracieusement accueillis, nous y avons passé la nuit. Le lendemain, en longeant la côte, nous sommes arrivés dans un petit port de pêche, Camarones. Très agréable village, jolie et calme, idéale pour passer une nuit au bord de l’eau. Ensuite, Rawson, qui est malheureusement beaucoup plus grand et animé. A la fois station balnéaire et port de pêche important, nous avons été surpris par la quantité de vacanciers qui s’y trouvaient et par l’activité portuaire. Une file de camions frigorifiques faisaient la queue avant d’entrer chacun à leur tour dans le port pour y être chargés. Après un dîner au restaurant pour fêter l’anniversaire de Geneviève, nous sommes repartis le lendemain vers Puerto Madryn et la péninsule Valdès. Avant d’y arriver, petit détour sur la Punta Ninfas où on peut voir des lions de mer. Un bruit inquiétant du côté de la roue arrière gauche nous fait constater qu’il n’y a plus de plaquette de frein et que le disque est bien rayé. Nous avons pu gagner Puerto Madryn à petit vitesse sans encombre. Par chance, nous avons rapidement trouvé une station service où il était possible de passer la nuit, et qui nous a indiqué un mécanicien juste à côté. Rendez-vous ayant été pris avec lui pour le lendemain matin, nous lui avons amené la voiture et sommes restés, en attendant, dans la cafétéria de la station. Nous avons pu y mettre à jour notre blog, tout en allant voir, de temps en temps, l’avancée de la réparation. En fin d’après-midi, tout était remis en état : disque resurfacé, plaquettes des roues arrière changées et celles de l’avant vérifiées.

Après avoir passé la nuit sur une plage à quelques km de Puerto Madryn, nous avons continué notre remontée vers le Nord. En 3 jours nous avons rejoint les environs de Buenos Aires où nous attendait une chaleur caniculaire (36 à 38°). Avant d’entrer dans la capitale, nous avons fait étape à Los Lobos, petite ville où se trouvent des campings et où nous avons pu trouver un gardiennage longue durée pour notre Land Rover. C’est un « Estaciomento », parking couvert et gardé, en plein centre ville. Après nous être mis d’accord sur les conditions, nous avons pris rendez-vous pour mi février, date de notre retour en France, et sommes partis sur Buenos Aires.

Bernard & Geneviève, nos compagnons de voyage depuis 1 mois et demi, pensaient pouvoir enfin y résoudre leur problème de roue de secours perdue. En réalité, nous avons passé 3 jours à circuler dans cette grande agglomération, en long, en large et en travers, passant d’une solution à une autre, suivant les informations reçues, mais sans succès. En fait, les jantes sur ce modèle de Ford 250 version USA sont introuvables en Argentine. En faire venir nécessitait l’obtention d’une autorisation d’importation, trop longue à obtenir. En désespoir de cause, ils ont acheté une jante presque similaire en pensant la faire adapter. Cela n’ayant pu être réalisé tout de suite pour cause de week-end, l’adaptation a été remise à plus tard et nous sommes partis le samedi après-midi.

Durant notre séjour dans la capitale, en dehors des quais aménagés de Puerto Madero, nous avons fait la visite du plus grand marché à bestiaux d’Argentine « el Mercado de Liniers », dans le quartier de Mataderos. 140.000 têtes de bétail par mois y transitent, vendues par lot à la crié. Seuls les professionnels y sont admis, ainsi que les visiteurs ayant sollicité une autorisation. L’organisation, assez étonnante et unique au monde fonctionne parfaitement. Chaque lot est parqué dans un enclot et tous les déplacements d’animaux (parcage, pesée, livraison) sont gérés par des gauchos à cheval.   

Après Buenos Aires, Gualeguaychu plus au nord, dans la province d’Entre Los Rios. Cette dernière qui est encadrée par les rios Parana et Uruguay nous a semblée être souvent inondée. La ville, située elle au bord du Rio Uruguay, attire beaucoup de monde chaque année, de mi janvier à mi février pour son carnaval qui se tient chaque week-end. Nous y sommes arrivés, sans le vouloir, pour le week-end prolongé du mardi gras et avons trouvé une ville surpeuplée, d’où difficulté pour avoir un endroit où bivouaquer. Nous avons tout de même fini par le trouver, les habitants louant, à prix fort et pratiquement sans commodités, des emplacements sur leur terrain. Ensuite, nous avons pris des billets pour le spectacle du dimanche soir au « Corsodromo ». Tout l’après-midi, la chaleur et la moiteur se sont accentuées et, fatalement, cela nous a valu pour le soir un bel orage aux allures de tornade. Le taxi que nous avions commandé n’étant pas venu, nous sommes partis à pied, sous la pluie qui commençait à tomber, en espérant en trouver un autre. Peine perdue mais, finalement, nous avons pu prendre un bus. Arrivés à destination, nous sommes descendus sous des trombes d’eau et avons marché dans l’eau des rues inondées jusqu’au lieu du spectacle. Là, on s’en doutait un peu, on nous a dit que le spectacle était annulé. Après nous être fait rembourser les billets sur place, nous avons gagné une station de rémis (taxis) où il a fallut faire la queue une bonne demi heure avant de pouvoir rentrer, trempé de la tête aux pieds.

Après cette soirée mémorable, nous avons poussé jusqu’à Colon, mignonne petite ville sur le rio Uruguay. Le lendemain, le moment de la séparation d’avec Geneviève et Bernard est venu. Eux continuant à monter vers les chutes d’Iguazu tandis que nous, nous devons regagner Los Lobos pour y laisser la voiture et prendre ensuite l’avion.

Nous y sommes revenus en faisant un crochet par Rosario, une grande ville portuaire située sur le Rio Parana et jusqu’où les cargos de haute mer remontent. Pour y arriver, nous avons dû traverser le Parana qui s’étalait sur plus de 50 km de largeur. Une route sur digue, passant d’ilot en ilot et de nombreux ponts permettent de traverser cette zone inondée. L’arrivée sur Rosario se fait en traversant un très beau pont suspendu. Après un tour en ville, nous sommes repartis, pour bivouaquer peu après et rejoindre le lendemain Los Lobos.

Nous y avons pris nos quartiers au camping pour remettre en état et préparer notre Land avant d’entamer le second épisode de notre périple. Il fait toujours très chaud, mais nous avons pu effectuer le lavage du véhicule, du linge, prendre rendez-vous dans un garage Land Rover pour une révision à notre retour et réserver un taxi pour nous conduire à l’aéroport.

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité