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11 octobre 2016

2.10-Equateur de Alausi à Manta

Equateur du 24 au 30/09/2016.

Entre Cuenca et Alausi, nous avons fait une petite halte à Biblian pour une rapide visite à son église construite contre une falaise abrupte, creusée pour la circonstance. L’après-midi, nous sommes arrivés à Alausi où nous avons retrouvé Valérie et Christian aux abords de la gare. Le lendemain, nous avons pris le train de 8h00 pour « La Nariz del Diablo ». Il fait faire aux touristes un aller-retour en 2H30, dans un site très encaissé, en suivant le Rio Alausi. Outre son aspect ancien, la grande particularité de ce train est la descente d’une pente abrupte, qu’il effectue en zig-zag, pour arriver au fond d’une gorge, grâce à plusieurs aiguillages actionnés par un préposé du train. Ce dernier descend à chaque fois pour effectuer la manœuvre, et permettre au train de repartir en sens inverse.

Après quelques marches arrière et avant, on se retrouve en bas, au bord du rio en gare de Sibambe. 1 h d’arrêt pour assister à des danses folkloriques, se désaltérer et faire des photos. Ensuite, c’est le retour, la remontée, toujours en zig-zag, et l’arrivée en gare d’Alausi. Nous étions dimanche, jour de marché, et en avons profité pour déambuler dans les rues avant de déjeuner au 1er étage du marché municipal réservé à la restauration.

L’après-midi, nous avons pris la route pour redescendre vers la côte. Un épais brouillard nous a accompagnés au début, mais assez rapidement nous avons perdu de l’altitude et la végétation est devenue très « amazonienne » et luxuriante. Arrivée en plaine, la route était bordée de plantations : bananiers, cacaoyers, cannes à sucre essentiellement. Le lendemain, nous nous sommes arrêtés à Ayangue, sur la côte, où nous avons pu dîner d’un bon plat de langoustes.

Après une nuit tranquille, petite étape de 60 km en longeant la côte sous un crachin pour arriver à Salango dans la matinée. Après discussions avec des pêcheurs, ces derniers nous ont trouvés un bateau susceptible de nous faire faire un tour pour voir des baleines. La chance nous a souris car, en approchant la petite île, qui se nomme également Salango, nous avons pu voir une baleine et son petit. La mère, qui prépare son baleineau pour le grand départ, incite le petit à faire des sauts hors de l’eau pour qu’il se muscle et se fortifie, d’après ce que nous ont expliqués nos accompagnateurs. Effectivement, nous avons pu admirer pendant une bonne heure les « galipettes » du petit qui s’en donnait à cœur joie, pour notre plus grand plaisir.

Au retour nous avons pris un bon repas dans un restaurant de poissons avant de pousser jusqu’à Puerto Lopez, 8 km plus loin. Nous nous sommes installés pour quelques jours au bord de la plage en vue de faire une visite d’une journée sur l’îsla de la Plata, surnommée la Galapagos des pauvres. Nous avons donc réservé un tour (45 $/pers) avec un bateau rapide qui nous amène en 1 heure à l’île. Collation, pique-nique et guides sont inclus dans le prix. En arrivant à destination, nous avons pu admirer, une nouvelle fois, les ébats d’une baleine et de son petit. Là encore, ce dernier n’arrêtait pas de faire des bonds hors de l’eau. Ensuite, nous avons abordé l’île, surveillée en permanence par 2 gardes. Accompagnés par nos guides, nous avons suivi des sentiers qui permettent d’approcher la faune locale : sur terre, essentiellement des fous à pattes bleues et des frégates. Les premiers font leur nid sur le sol, entouré de leurs déjections qui servent de répulsifs pour les insectes. Les frégates nichent dans les arbustes. Du haut d’une falaise, nous avons pu apercevoir, nageant en mer, quelques tortues. Pour finir, nous avons eu droit à une plongée en apnée au milieu de poissons colorées avant le retour à Puerto Lopez.

De Puerto Lopez, nous sommes allés à Manta, ville qui a été secouée, en avril dernier, par un important tremblement de terre. Après 6 mois, de nombreuses traces de la catastrophe restent encore visibles dans la ville. Après quelques courses, nous sommes allés dans un petit port de pêche, à proximité, pour y passer une dernière nuit au bord de l’eau. Elle a été assez bruyante car nous étions en plein week-end et la jeunesse dorée du coin s’y était donnée rendez-vous pour boire et écouter de la musique jusqu’à 3h00 du matin.

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