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26 octobre 2016

2.11-Equateur de Manta à Banos, Quito et Otavallo

Equateur du 01 au 08/10/2016

Nous avons quitté la côte pour rejoindre l’intérieur par la route 30. Après un 1er arrêt à Quilotoa pour voir son Lac de cratère, nous avons rejoint Banos puis Puyo avant de remonter par la 45 puis la 20 vers Quito. Entre Banos et Puyo, la route descend en suivant le rio Pastaza. Elle est encaissée et bordée de nombreuses cascades et peut se faire, pour les nombreux touristes, en vélo de location. Après Puyo, la route reste très jolie, montagneuse mais très verte et amazonienne, avec encore des cascades. Après avoir bifurqué sur la route 20, vers Quito, nous nous sommes arrêtés aux Termes de Papallacta, qui se trouvent à une altitude de 4000 m. Nous avons bivouaqué au parking des termes et n’avons pas résisté au plaisir d’un bon bain chaud dans les piscines de l’établissement.

Le lendemain, nous avons fait notre entrée à Quito dans la matinée. L’arrivée sur la capitale de l’Equateur est impressionnante par la qualité de ses autoroutes, toutes en pente et chargées en circulation. Nous avons tout de suite rejoint un garage spécialisé dans les Land Rover pour faire changer nos plaquettes de frein mais, par contre, pas de pièces pour réparer notre embrayage qui a toujours une petite fuite d’huile. Nous continuerons à compléter journellement le niveau, jusqu’à ce que nous trouvions les pièces de rechange nécessaires. Peut-être en Colombie.

Nous sommes restés 2 nuits à Quito, à l’Hostal Zentrum qui peut recevoir quelques véhicules d’overlanders s’ils ne sont pas trop grands. L’établissement, tenu par un vieil allemand, offre l’avantage d’être en pleine ville, bien sécurisé, avec un tarif abordable. Nous avons commencé la visite de Quito avec le téléphérique qui nous monte de 2800 m à 4100 m. De là, on a bien évidemment une très belle vue sur la capitale et les randonneurs chevronnés peuvent entreprendre l’ascension du proche volcan Rucu Pichaincha (4680 m). Nous sommes redescendus avec le téléphérique et avons pris un taxi pour nous faire conduire à la vieille ville. En chemin, nous avons pu constater la modernité des immeubles dans certains quartiers de Quito.

Notre visite de la vieille ville a débuté sur la Plaza Grande et a durée toute l’après-midi. Les rues son toutes en pente, plus ou moins raides. Les bâtiments datant de l’époque coloniale sont magnifiques et on peut voir quelques beaux patios dans certains intérieurs de bâtiment.

Après Quito, nous sommes partis sur Otavalo pour y être le samedi, jour de marché. Nous y avons retrouvé Valérie et Christian avec qui nous avons fait l’intéressante visite des marchés de la ville. Celui aux bestiaux, l’artisanal et celui des fruits et légumes. L’attrait de ces marchés réside, en partie, dans la tenue traditionnelle des indiens des villages des alentours qui y viennent ce jour là.

Le lendemain, nous avons pris la direction de la frontière colombienne. Ce que nous retiendrons de l’Equateur, c’est sa modernité et sa propreté, le bon état des routes aussi. Le pays nous a paru moins dépaysant que ceux précédemment visités et sa population nous a semblé, en proportion, un peu plus européanisée, surtout dans les villes.


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